Gérard Schneider, né le 28 avril 1896 à Sainte-Croix et mort le 8 juillet 1986 à Paris, est un peintre d’origine suisse, naturalisé français en 1948, de la nouvelle École de Paris, appartenant au courant de l’abstraction lyrique. Gérard Schneider naît à Sainte-Croix dans le canton de Vaud, en Suisse, et passe son enfance à Neuchâtel, où il fait ses études. En février 1916, il se rend à Paris, fréquente l’École nationale des arts décoratifs où il sera encouragé à poursuivre par son professeur Paul Renouard puis, en 1918, il intègre l’École nationale des beaux-arts. Il retourne à Neuchâtel où il fait sa première exposition individuelle. En 1920 il épouse Marguerite Barbezat (décédée en 1934) et s’installe définitivement à Paris avec elle dès 1922. 1928 naissance de sa (première) fille Janine Schneider. Se remarie en 1956 avec Loïs Frederick (1930-2013) une jeune artiste peintre américaine puis en 1963 naissance de Laurence sa seconde fille. Après avoir débuté dans l’impressionnisme, puis s’être tourné vers le surréalisme, il trouve sa propre expression vers 1943 ; ce sera l’abstraction non géométrique dite « informelle ». Il fréquente par la suite Pierre Soulages et Hans Hartung. Pionnier de l’abstraction lyrique, abstraction gestuelle et personnelle, il est représenté à Paris à la Galerie Louis Carré dès 1950. Puis, de 1955 à 1960, ses œuvres sont exposées à la Kootz Gallery de New York où un contrat d’exclusivité lie l’artiste et le marchand américain Samuel M. Kootz.Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.